Résumé :
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La liberté d'expression essentielle à la presse comme à la démocratie est en accusation aujourd'hui.La défense légitime de la vie privée fait oublier le droit d'informer. La judiciarisation croissante de la vie publique aboutit singulièrement à un perpétuel procès fait aux médias. L'actualité et la réforme de la justice, proposée par le Garde des Sceaux, Elisabeth Guigou, les placent au centre de débats contestant la légitimité de l'information ou modifiant sa place dans la hiérarchie des normes. Il ne s'agit pourtant de rien d'autre que de faire connaître la vérité.On veut censurer la presse, parce qu'elle informe et réfléchit la réalité pour permettre aux citoyens de mieux déchiffrer le monde. Et le public veut une transparence toujours plus grande au moment où les restrictions au droit d'informer se multiplient. Il paraît urgent de clarifier les rapports de la presse et de la justice : donner à la presse les moyens d'assurer son rôle social, définir des conditions plus objectives d'information des journalistes et mieux garantir le droit d'informer.
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