Résumé :
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Un drôle de type, ce Calet ! Voyou, libertaire et cravaté.Voyageur intrépide qui sillonne le monde pour chanter finalement les louanges du XIVe arrondissement. Chroniqueur hors du commun du milieu du XXe siècle, mais qui n'a jamais cédé à ses modes. Faux tranquille en travers d'une vie romanesque à souhait. Un fin humour allié à la peine de vie la plus noire. Amateur de portraits posés et propagateur de la discrétion en littérature. On l'entend à la fois proclamer qu'il aime se fondre dans la foule charnelle, celle de Paris, tout en suivant le cheminement de ses solitudes à lui, moins subies que revendiquées.Tout Calet est dans un sourire qui tient tête au tragique. Dans une manière de saisir l'entre-deux du cocasse, l'incongruité discrète, le tendrement décalé. On lit La Belle Lurette, Les Grandes Largeurs, Le Tout sur le tout, Monsieur Paul... La force de certaines phrases de Calet nous prend au dépourvu, sans donner de prise. On reste alors captivé. C'est l'esprit de sérieux qui lui est étranger, pas le sérieux de la vie.La vie, " ce petit mot d'une syllabe, presque un soupir... "
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