Résumé :
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Autrefois, la place Victor-Hugo se couvrait en automne de marrons tombés des marronniers.A une époque indéterminée, on pouvait aussi y ramasser des hannetons. Mais que sont devenus les marrons et les hannetons ? Et qu'est devenue la belle façade arts déco du théâtre municipal ? Et celle des Nouvelles Galeries ? On se promène dans Grenoble et, sans qu'on y prenne garde, tout change. Où sont les lavandières de l'Isère ? Et le tramway ? Ah ! c'est vrai, lui a été remplacé par un autre tramway, comme la cabine unique du téléphérique de la Bastille l'a été par les bulles.Le passé n'est pourtant pas toujours charmant. En 43, en 44, il y avait les alertes, pendant lesquelles on se réfugiait à la cave et les pannes de courant dans la lumière verte des becs Bunsen, et les rafles, et les Allemands, qu'on appelait les Boches. Et puis les Américains sont arrivés. Et puis et puis et puis... Cette balade dans le Grenoble des années 40,50 et 60, nous est racontée par un " vieux Grenoblois " qui y a toujours vécu Jean-Pierre Andrevon.Habitant place Victor-Hugo les 26 premières années de sa vie, ayant fait sa scolarité au lycée Champollion, puis ses études à l'Ecole des arts décoratifs, militant à l'AGEG, professeur dans divers établissements, journaliste, peintre, chanteur... et amoureux de la tour Perret, Andrevon, dont l'?uvre écrite se monte aujourd'hui à plus de cent romans ou recueils de nouvelles, et qui vient de se voir récompensé par le " Prix du roman d'Aventures ", se penche cette fois sur la ville qu'il a vue se métamorphoser sous ses yeux.Nostalgique, ironique, parfois acerbe, son regard n'a rien d'un " hommage au pays ". C'est simplement le parcours d'un homme, qui laisse souvent sourdre son émotion, et parfois éclater sa colère.
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