Résumé :
|
Et si plus rien n'était comme avant ! C'est la réflexion que suscite la lecture de cet ouvrage. Banquiers, assureurs, juristes et, au-delà, tous les opérateurs économiques devront, doivent d'ores et déjà, réviser leur conception de la gestion des risques inhérents à leur activité. Banquiers et assureurs, bien plus que de changer de métier, réformeront leur art de l'exercer. Par l'utilisation des marchés de capitaux d'une manière générale, et des dérivés de crédit en particulier, les banquiers peuvent, par exemple, allouer des lignes de crédit, en échappant au principe qui, traditionnellement, est fondateur de leur métier : la solvabilité du client. Les assureurs, eux, se voient offrir la possibilité d'optimiser leur commerce du risque, en abandonnant peu à peu - sauf pour leur clientèle de particuliers -, le contrat d'assurance, instrument juridique dont la désuétude, en raison du carcan réglementaire qui l'emprisonne, croît avec le temps. Quant à la réassurance, nous parions fort qu'elle ne sorte réduite à néant de la concurrence que lui livrent les marchés de capitaux ; la survenance de " Big One " suffirait à mettre la réassurance mondiale en faillite, là où les marchés de capitaux pourraient en absorber 250 fois le coût. C'est dire la profondeur, la liquidité, et la capacité des marchés de capitaux à absorber les risques de toute nature. Quant aux juristes, lis devront désormais vivre avec l'idée que le risque est objet de commerce. Licéité, nature et régime juridique des dérivés de crédit, tels sont les thèmes abordés par l'auteur dans cet ouvrage destiné à tout opérateur économique, de droit privé comme de droit public, soucieux de gérer dynamiquement le risque inhérent à son activité.
|