Résumé :
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Cet ouvrage prend au sérieux le concept de "société du risque" d'Ulrich Beck (1986) et s'interroge sur ce que nous avons appris depuis les années 1980. Quelle est la réalité des changements qui ont eu cours dans les années 1970-80 ? A-t-on assisté à une montée générale des incertitudes liées au processus de modernisation, à une prise de conscience collective de la vulnérabilité des sociétés contemporaines, ou au passage d'une société du progrès à une société du risque où l'on sait le caractère fondamentalement ambivalent des changements scientifiques et techniques ? Si ces années ont été celles d'une prise de conscience des dégâts du "progrès", comment expliquer le tournant néolibéral qui l'ont accompagnée et dont les effets dévastateurs se déroulent sous nos yeux ? Les questions abordées sont également réflexives.Que peut-on dire de l'emprise de la notion de risque en sciences sociales, des approches qu'elle a permises, des objets qu'elle a rendus visibles. Mais aussi des objets qu'elle contribue à invisibiliser. Les "nouveaux risques" ne masquent-ils pas des risques plus anciens comme les risques sociaux ? Quelle est la politique de la connaissance liée au concept de société du risque ? La notion de risques a-t-elle ouvert de nouveaux horizons et lesquels ?
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