Résumé :
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Dans Dooplé, loi éternelle de la danse africaine, Alphonse TIÉROU nous présentait les dix mouvements invariants de la danse sur tout le continent africain.Il ouvrait ainsi la voie d'une création chorégraphique africaine contemporaine, en lui donnant la base théorique écrite qui lui faisait défaut. Avec cet ouvrage-ci, l'auteur va plus loin en envisageant la danse sous l'angle de l'économie. Présentes en toute occasion (le baptême et la dation des noms, le verdict du juge...), cérémonielles ou de divertissement, les danses constituent une mémoire collective, voire une banque de données d'une richesse inestimable.Et Alphonse TIÉROU rétablit les liens entre la danse et la sculpture africaines comme élément d'un univers artistique commun et donc plus signifiant. La création en matière de danse africaine ne produit pas de biens de consommation. Mais il est démontré qu'appliquer un modèle de développement à un pays sans tenir compte de la culture de ce pays est suicidaire. L'auteur observe que la danse africaine, en produisant des biens culturels, peut non seulement jouer le rôle de catalyseur, de moteur pour l'évolution des mentalités, mais aussi renforcer la cohésion Nord-Sud.La danse africaine demeure encore un savoir inconnu dont beaucoup de facettes restent à découvrir. Si sa danse bouge, l'Afrique bougera !
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