Résumé :
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A travers l'évolution de nos représentations de la maladie, de la guérison et des pratiques médicales, Jean-Paul Lévy retrace la genèse du pouvoir de guérir auquel s'est élevée la médecine moderne. Pour l'humanité tout entière et pour beaucoup aujourd'hui encore, les seules maladies ont longtemps été la faim et l'épidémie, contre lesquelles on ne pouvait rien.Soigner était au mieux un acte de charité et la maladie une punition. Occupée de métaphysique, la médecine moquée par Molière s'inquiétait plus de ses privilèges que d'efficacité. Pas étonnant que les premiers progrès soient venus de cliniciens doués pour l'observation. Il fallut pourtant l'apport des sciences fondamentales pour qu'on puisse enfin songer à guérir un corps humain dont on commençait à comprendre les mécanismes.Mais plus nous en savons, moins nous supportons de ne pas en savoir.
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